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T1 - Randonnée (selon échelle CAS)
Sentier bien tracé. Si balisé aux normes de la FSTP: jaune. Terrain plat ou en faible pente, pas de risque de chute.
Exigences: aucune, convient aussi pour baskets. L'orientation ne pose pas de problème, en général possible même sans carte.

Date:

DESCRIPTION

L'excursion commence à Aesch, ville de la banlieue bâloise facilement atteignable en voiture, en train (s-bahn) ou en tram. Par simplicité, je fixe le départ de l'excursion au terminus du tram, devant le centre commercial (Coop-Migros).

Nous commençons en suivant la route principale (Hauptstrasse) en direction sud. À l'intersections avec les Klusstrasse et Jurastrasse, nous tournons à droite sur la Klusstrasse justement. Nous suivons ici l’itinéraire pédestre en direction de Vordere Klus.

Nous marchons sur des routes agricoles jusqu'après Undere Klus, où nous bifurquons à droite sur un sentier qui nous conduit aux ruines de Frohberg (Burgruine Frohberg). Il n'y a pas grande chose à visiter, nous poursuivons donc vers Blattenpass (autrefois appelé Plattenpass, le col plat). Ici se trouve une grande place pique-nique, avec tables et coins pour griller.

Nous reprenons notre marche en direction sud-est vers Nenzlingen. Attention à ne pas se tromper et prendre le sentier pédestre, pas la route.

Nous arrivons à Nenzlingen après une demi-heure environ, village que nous effleurons seulement. Notre itinéraire repart en effet sur la gauche. Après un quart-d'heure nous arrivons vers un rocher sur lequel il y a plusieurs drapeaux dessinés. Ce rocher (et des bornes situés au Blattenpass) nous rappellent que le Laufonnais faisait partie du canton de Berne jusqu'en 1994.

Une vingtaine de minutes plus tard nous apercevons les ruines de la forteresse de Pfeffingen, que nous atteignons après encore une demi-heure. Ce site est impressionnant, imposant surtout.

Après la visite de ce site historique, il ne nous reste plus qu'à marcher jusqu'à Aesch. Juste après les ruines nous rencontrons une bifurcation: celle de gauche nous conduit à Aesch en passant essentiellement à travers des quartiers résidentiels, nous partons donc à droite, où la partie urbaine est bien plus courte.

Après 40/50 minutes nous arrivons à Aesch. La boucle est bouclée (et heureusement: un gros orage approche dangereusement).

Ruine Frohberg

Il ne reste pas grand-chose de cette forteresse. Il convient toutefoins de noter que les ruines n'ont jamais été examinées d'un point de vue archéologique, ni sécurisées d'ailleurs. Seules des interprétations approximatives sont donc possibles quant à son origine.

La forteresse Frohberg a été documentée pour la première fois en 1292. On suppose qu'elle fut fondée par la famille Schaler dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Bien que la construction soit située le long de la route du Blattenpass, son emplacement à proximité immédiate d'autres forteresses suggère qu'elle n'a pas été construite pour percevoir des péages, mais qu'elle est le résultat de jeux de pouvoir entre les familles Schaler et Münch.

Certains historiens pensent que la forteresse - composée d'une aile militaire et d'une aile résidentielle avec des murs jusqu'à trois mètres d'épaisseur - n'a peut-être jamais été achevée. D'autres pensent qu'elle a été endommagée par le tremblement de terre de 1356 de Bâle et qu'elle n'a jamais été réparée.

Ruine Pfeffingen

Le château de Pfeffingen et de ses occupants est mentionné pour la première fois au début du XIIe siècle. En 1135, un certain Notker von Pfeffingen fut cité pour la première fois. En 1212 c'est le tour de la famille Schaffner von Pfeffingen, qui vivait dans le château.

Au milieu du XIIIe siècle, le château fut entièrement redessiné et la famille Thierstein s'y installa. Le château de Pfeffingen fut endommagé lors du grand tremblement de terre qui secoua Bâle en 1356, mais il fut rapidement reconstruit et agrandi.

Lorsque les comtes de Thierstein-Pfeffingen voulurent étendre leur domination, ils entrèrent en conflit avec la ville de Bâle, qui en 1376 assiégea et brûla le château, qui fut ensuite réparé. D'autres attaques ont suivi au fil des années / siècles avec des résultats diverses.

Avec la mort d'Oswald II (1513) et de Wilhelm (1519), la famille von Thierstein-Pfeffingen s'éteignit. Bâle occupa le château, qui était aussi revendiqué par Soleure. Le différend fut résolu en 1522.

Le château, gravement endommagé par les nombreuses guerres, pouvait difficilement être restauré. En 1571, une nouvelle aile résidentielle fut donc construite pour remplacer l'ancienne tour.

Pendant la guerre de Trente ans, le château fut occupé par les troupes suédoises de Bernhard von Sachsen-Weimar. Vers 1750, il fut définitivement abandonné par la famille Blarer von Wartensee, qui déménagea sa résidence officielle au château d'Aesch.

Par la suite, un ermite vécut temporairement dans le château et en 1761 il fut vendu aux enchères en vue de sa démolition. Il tomba ainsi rapidement en ruine.